Vous trouverez ci-dessous le résumé des étapes qui constituent le programme de "Libération de soi". A la fin de chaque étape, un lien vous permettra de vous diriger vers la version intégrale des textes (que vous pouvez directement consulter dans la section "Livrets en ligne" de ce site).

 

 

 



 

1.1. Notre prison. Le programme de "libération de soi" part du postulat que nous sommes des êtres prisonniers et que pour atteindre à la sérénité, il nous suffit de nous libérer de nos peurs et de nos conditionnements – et ainsi recouvrer tout notre pouvoir personnel, sur nous-mêmes et sur notre vie.

1.2. Le changement. Mais pour pouvoir changer, il nous faut préalablement accepter de remettre en cause l’équilibre émotionnel sur lequel nous nous sommes construits depuis notre enfance. Or cela ne peut se faire que grâce à l’espoir – celui de retrouver plus tard un nouvel équilibre plus satisfaisant –, et la confiance – en nous-mêmes et dans le processus de changement.

1.3. Le principe. L’idée qui sous-tend ce programme est que la plupart des souffrances émotionnelles que nous endurons ont pour origine les croyances erronées sur lesquelles nous basons nos pensées, les mémoires douloureuses accumulées au long de notre vie, ainsi que les protections que nous avons mises en place pour nous protéger. Ce sont à ces croyances, ces mémoires et ces protections (contre-productives car elles nous empêchent d’accepter ce qui est et nous plongent ainsi dans la souffrance), auxquelles ce programme entend s'attaquer.

1.4. Avertissement. Toutes les facettes de nos personnalités – des plus plaisantes aux plus dérangeantes – seront étudiées au cours de ce programme. Pour en profiter, il nous faudra donc faire preuve d’ouverture d'esprit et de bienveillance – tant à notre propre égard qu’à celui des autres.

1.5. Le cas du mari volage. Cet exemple concret permet de comprendre comment ce programme peut changer notre façon de percevoir les évènements qui se produisent dans notre vie, ainsi que notre manière s’y répondre.


 

PHASE 1 : COMPRENDRE

 

2.1. Notre survie. Comme tous les organismes vivants, les êtres humains ont pour principal objectif celui de survivre, afin de pouvoir se reproduire et ainsi multiplier leurs gènes de génération en génération.

2.2. Nos besoins essentiels. Afin d’assurer notre survie, l’évolution nous a dotés d’un corps et d’un cerveau extraordinaires. Mais comme tous les systèmes complexes, ceux-ci doivent satisfaire différents besoins d’ordre physiologique et psychologique.

2.3. Nos ressources internes et externes. Afin de répondre aux besoins de nos corps et de nos cerveaux, nous possédons de nombreuses ressources internes, à la fois physiques et psychiques. Si besoin, nous pouvons aussi faire appel à des ressources externes, situées dans notre environnement ou chez nos semblables.

2.4. Nos sensations. Afin de savoir si nos besoins physiologiques sont satisfaits ou pas, nous possédons un système d’alarme interne basé sur les sensations (telles que la faim, la douleur ou le désir sexuel).

2.5. Nos émotions. Afin de savoir si nos besoins psychologiques sont satisfaits ou pas, nous possédons un second système d’alarme, basé sur les émotions (telles que la peur, la tristesse, la surprise, la colère, la joie, ...).

2.6. La mécanique de nos émotions. Nos émotions se déclenchent dès que nous sommes confrontés à une situation qui fait écho à un de nos besoins essentiels. Nos émotions ne sont pourtant pas la conséquence des évènements en eux-mêmes, mais des pensées que nous formulons à leur propos. Ce processus peut être résumé par : "Un évènement occasionne une pensée, qui provoque une émotion".

2.7. Les caractéristiques de nos émotions. Le mécanisme des émotions permet de comprendre que celles-ci sont subjectives (car liées au regard de chaque individu), personnelles (car liées à l’histoire intime de chacun), et incontrôlables (car fruit de mécanismes biochimiques automatiques).

2.8. Nos émotions "corporelles". Outre les émotions "cérébrales", nous possédons aussi des émotions "corporelles", qui ont pour origine les traumas auxquels nous avons été soumis et dont le souvenir s’est inscrit au cœur de nos cellules. Contrairement aux émotions cérébrales qui passent par le filtre de nos pensées, les émotions corporelles nous font réagir spontanément aux évènements qui adviennent.

2.9. Conclusion. Nos émotions dirigent nos vies. Pourtant elles ne sont que le résultat d’un processus biochimique automatique lié à nos besoins fondamentaux. Réaliser ceci nous permet de poser un regard neuf sur nos émotions et de commencer à sortir de notre identification à elles ("Nous ne sommes pas nos émotions"). C’est le premier pas vers la reconquête de notre pouvoir personnel.


 

3.1. Nos ressources. Afin de pouvoir satisfaire nos besoins essentiels, nous avons accès à différentes ressources internes et externes, matérielles et psychiques. Si les ressources matérielles sont directement assimilées par nos corps afin d’assurer son bon fonctionnement, celles psychiques doivent nécessairement être procédées par notre organe le plus étonnant : notre cerveau.

3.2. Notre cerveau. Notre cerveau fonctionne comme un ordinateur : il se sert de tout ce que nous vivons pour enrichir sa base de données (mémoire cognitive), à laquelle il fait par la suite appel pour gérer de la manière la plus efficace possible les situations nouvelles. Et afin de gagner aussi en vitesse de réaction, il crée des raccourcis cognitifs : les croyances.

3.3. Nos jugements. Notre cerveau est dirigé vers notre survie, nous l’avons vu. Lorsqu’une situation ou une personne se présente, il doit le plus rapidement savoir si elle représente un danger, une menace, ou pas. C’est pour cela que nous ne cessons de porter des jugements.

3.4. Nos interprétations. Quand notre cerveau a le sentiment qu’il lui manque certaines données pour bien analyser une situation, il fait des interprétations afin de boucher les trous. Une trace de rouge à lèvre sur le col du mari, et la femme en déduit qu’il a une amante.

3.5. Nos croyances. Afin de gagner aussi en vitesse de réaction, notre cerveau crée des raccourcis cognitifs, les croyances, qui deviennent les pierres qui structurent le mur de nos pensées. Elles se forment dès notre enfance, période durant laquelle elles nous rassurent en nous donnant le sentiment de contrôler notre environnement.

Parmi les facteurs à l’origine de nos jugements, interprétations et croyances, il y a :

3.6. Nos souvenirs personnels. Plus notre base de données est grande, et plus notre réponse aux évènements sera optimale. Notre cerveau cherche donc à emmagasiner le plus d’expériences vécues directes (vécues par nous) ou indirectes (vécues par les autres et rapportées grâce à notre langage et à notre capacité d’abstraction).

3.7. Nos conditionnements externes. Les parents, les amis, la société, nous assènent dès notre plus jeune âge des croyances qui ne appartiennent pas mais que nous faisons néanmoins nôtres, ainsi que des opinions, des critiques et des injonctions qui conditionnent nos propres croyances sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde.

3.8. Nos blessures affectives. Durant notre enfance, nos besoins sont régulièrement ignorés ou bafoués, ce qui provoque en nous des blessures émotionnelles (telles que la trahison, le rejet, l’injustice, la trahison ou l’humiliation), qui créent des croyances sur ce que nous sommes.

3.9. Nos blessures traumatiques. Quand des drames ponctuels adviennent (accidents, décès, ou agressions physiques) – ou quand des maltraitances graves se reproduisent régulièrement –, notre cerveau peut développer des traumas durables (troubles du syndrome post traumatique). Dans le même temps, ces traumas viennent aussi s’incruster dans notre mémoire cellulaire, comme nous l’avons vu.

3.10. Nos peurs. Notre cerveau étant lié à la survie, tous ces traumas, blessures affectives, conditionnements externes et souvenirs personnels, créent en nous des peurs, qui influencent nos jugements, nos interprétations, nos croyances et par là, nos pensées.

3.11. Conclusion. Si nos émotions sont si personnelles, c’est donc parce que nos pensées sont issues de blessures, de croyances, de souvenirs et de peurs liés à ce qui s’est produit dans notre passé. Mais si nos pensées racontent ce qui nous est arrivé, elles ne racontent pas qui nous sommes. C’est pourquoi, de la même manière que nous ne sommes pas nos émotions, "nous ne sommes pas nos pensées". Cette désidentification représente le deuxième pas vers la reconquête de notre pouvoir personnel.


 

3.1. Nos ressources. Nous l’avons vu, nous devons répondre à des besoins d’ordre physiologiques et psychologies. Pour cela, nous avons accès à différentes ressources, qu’elles soient internes ou externes (les autres et le monde). Si les ressources physiologiques passent par notre corps, celles psychologiques passent essentiellement par notre cerveau.

3.2. Notre cerveau. Notre cerveau fonctionne comme un ordinateur : il se sert de tout ce que nous vivons pour enrichir sa base de données (mémoire cérébrale), à laquelle il fait par la suite appel pour résoudre les situations nouvelles. Afin de gagner en rapidité de réaction, notre cerveau a tendance à créer des raccourcis cognitifs : les croyances.

3.3. Nos croyances. Nos croyances sont les pierres solides qui structurent le mur de nos pensées, qui sont à l’origine de nos émotions. Nos croyances se forment dès notre enfance, période durant laquelle elles nous rassurent en nous donnant le sentiment de contrôler notre environnement.
Parmi les facteurs à l’origine de nos croyances :

3.4. Nos expériences directes et indirectes. Plus notre base de données est grande, et plus notre réponse aux évènements sera optimale. Notre cerveau cherche donc à apprendre des toutes les expériences vécues et, grâce à notre capacité de langage et d’abstraction, ce que les autres ont vécus. Mais la tendance à simplifier et à généraliser de notre cerveau fait que nos expériences créent des croyances.

3.5. Nos blessures affectives. Elles sont liées à des manquements affectifs. Durant notre enfance, en effet, nos besoins sont régulièrement ignorés ou bafoués, ce qui provoque en nous des blessures émotionnelles (telles que la trahison, le rejet, l’injustice, la trahison ou l’humiliation), qui créent en nous des croyances sur ce que nous sommes.

3.6. Nos blessures traumatiques. Les traumas sont eux, liés à des agressions extérieures, qu’elles soient répétées (comme dans le cas de la maltraitance infantile) ou ponctuelle (comme dans le cas d’accidents, de décès, ou d’agression physique). Ces traumas créent en nous des croyances sur ce que les autres ou le monde sont.
A noter : Outre des croyances dans notre mémoire cérébrale, blessures et traumas viennent aussi s’incruster dans notre mémoire cellulaire, comme nous l’avons vu.

3.7. Nos conditionnements externes. Notre famille et la société nous assènent des opinions, des critiques, injonctions et des suggestions qui nous poussent soit à accepter les croyances des autres, soit à forger nos propres croyances, sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde. Ce sont les croyances héritées.

3.8. Conclusion. Nos pensées à l’origine de nos émotions sont issues de croyances qui sont liées à notre passé personnel. C’est ce qui explique que nos émotions soient subjectives et personnelles.